ACTIONS EN FAVEUR DE LA JEUNESSE

22 Août 2010 , Rédigé par GABIRAULT Publié dans #MA MODESTE CONTRIBUTION POUR MON PAYS

 Mon constant attachement à la jeunesse s’explique par des raisons très simples :

1° Une génération doit travailler pour une autre ;

2° Le présent étant sombre,  l’avenir  de nos propres enfants le sera davantage si rien n’est fait aujourd’hui en faveur de demain ;

3° C’est d’une jeunesse mieux formée, mieux encadrée, appelée à prendre une relève responsable que dépendra un bon avenir.

 

Toutes mes actions en faveur de la jeunesse s’inscrivent très clairement dans ce cadre depuis plusieurs décennies avant toute activité politique et se poursuivent.

C’est ainsi que :

a) Ayant enseigné à l’Université de BANGUI comme professeur vacataire de 1982 à 1996, j’ai cédé pendant 14 ans mes honoraires aux étudiants pour leur permettre de faire face aux diverses difficultés dues au retard de bourses et aux charges liées à leur formation ;

 

b) Président de la Fédération Centrafricaine de Football, mes moyens personnels ont parfois été mis à la disposition du Football pour l’épanouissement de cette discipline ;

 

c) Dans  la perspective de relève, le Bureau Fédéral que j’ai dirigé a imposé à l’ensemble des équipes de Football la constitution de pépinières de joueurs (minimes, cadets, juniors).Ces catégories de jeunes ont été dotées d’équipements par la Fédération, dans le cadre d’une politique qui aurait certainement donné aujourd’hui des résultats probants si elle avait été suivie par la suite.

 

g) A l’Assemblée Nationale, pendant plusieurs années, de 1988 à 1993, mes actions ont porté sur la mise en place d’un Fonds d’assistance aux Jeunes pour la création d’entreprises ainsi que la formation  de ceux-ci à la gestion, tout ceci pour juguler le chômage alarmant de ceux-ci ;

 

d) Ministre, ma première action a été de nommer les jeunes qui ont terminé leur stage pratique comme homologues des chefs de bureaux d’études  dirigés par des expatriés dans la perspective d’un transfert d’expertise, d’expériences.

 

e) Dans la perspective d’une relève et de la recherche d’un rendement optimum des activités des quatre départements ministériels dont j’avais la charge, la nomination aux différents postes de responsabilité a pris en compte le dynamisme intellectuel et physique des jeunes d’une part, ainsi que  l’expérience non négligeable des anciens d’autre part.

 

Cette formule a permis des rendements assez significatifs, un sondage réalisé par l’Université de BANGUI (Unité de Recherches et d’Etudes Sociales) publié dans JOURES n°41 du 25 octobre 1994 « Spécial Sondages » ayant relevé 86,31% de satisfaits au sein de la population par rapport à ma modeste personne.

 

 f) A la tête de la Mairie de BANGUI, une politique de municipalisation de cadres a consisté à recruter des jeunes (ingénieurs, urbanistes, architectes, juristes, administrateurs etc. qui ont ensuite été formés, encadrés et constituent aujourd’hui l’ossature technique, administrative de cette institution.

Il convient de noter qu’auparavant, la Mairie  de BANGUI  n’avait jusque là aucun cadre technique, des fonctionnaires y étaient détachés sans aucun sentiment  d’appartenance à cette institution, donc sans attachement réel à celle-ci ;

 

h) Dans le cadre du parti Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP) les postes ont été considérablement rajeunis, les cadres ayant représenté cette formation au processus du Dialogue Politique Inclusif et au forum proprement dit étant à 50% des jeunes.

 

 

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