CENTRAFRIQUE : MEUTRE À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

boz.jpgFrançois Bozizé affaibli par la maladie, les langues commencent peu à peu à se délier, d’autant plus que la perspective d’une fin brutale n’est plus à exclure.

Selon nos informations et comme l’a récemment révélé Centrafrique-presse, l’ignoble assassinat du sous officier des FACA (Forces armées centrafricaines) à la retraire, Augustin Kemba, dont le corps avait été retrouvé le 3 septembre devant le portail d’Olivier Gabirault, serait l’œuvre de Claude Richard Goundja, ancien conseiller spécial de Bozizé en matière de sécurité.

D’une source crédible, c’est sur la foi d’une prétendue « opération barracuda bis » qui serait en cours de réalisation par les autorités françaises dans l’objectif de renverser Bozizé et de le remplacer par un Yakoma, en occurrence Olivier Gabirault, que son neveu s’est fait liquider par le Bureau national de la documentation.

À l’en croire, tout serait parti le 8 février dernier, lors des obsèques de l’ancien président André KOLIGNBA à l’hôpital militaire du Val de Grâce, où l’ancien Conseiller de l’Élysée chargé de l’Afrique subsaharienne, Rémy Maréchaux, représentait la France. Celui-ci aurait eu, comme c’est de coutume en ces circonstances, des échanges avec Olivier Gabirault qui assistait aussi à ces obsèques.

Le représentant du BND et complice du voleur et truand Bienvenu Guinon, Francis Kopaye qui se trouvait sur les lieux, aurait tout simplement fait montre de sagacité en inventant une histoire à dormir debout qu’il aurait fait parvenir à Bangui, accusant de complot, sans la moindre preuve, Olivier Gabirault.

Dès lors, son neveu Augustin Kemba, ancien sergent des FACA qui fait la sentinelle à son domicile s’est retrouvé, malgré lui, dans le collimateur du pouvoir. D’après des informations recoupées, il aurait reçu une convocation du BND pour « besoin de sûreté de l’État ». Il a donc répondu à cette convocation en se rendant dans les locaux du BND à la Présidence de la République. Tout semble indiqué qu’il n’est plus jamais ressorti vivant de la Présidence de la République. On retrouva son corps sans vie et mutilé le lendemain devant le portail d’Olivier Gabirault au quartier Kolongo à Bangui.

Voilà comment les piètres stratèges du complot permanent des Yakomas ont vite monté leur scénario et tendu un traquenard à Augustin KEMBA pour le soumettre à un soi-disant interrogatoire et lui faire subir des tortures dignes des inhumains jusqu’à ce que mort s’en suive.

Malheureusement pour les commanditaires et les exécutants, le défunt a prévenu par un coup de fil qu’il se trouvait au Palais en attente d’être reçu. Ce qui est sûr, un tel crime ne peut se passer sans le feu vert de Bozizé lui-même, d’autant qu’il était dans l’enceinte du Palais selon l’analyse de la conversation téléphonique que la victime venait d’avoir avec un de ses proches.

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