Centrafrique - Politique : Bozizé accusé de s’accrocher au pouvoir

6 Juillet 2009 , Rédigé par APA Publié dans #CENTRAFRIQUE INFOS

APA Bangui (Centrafrique) L’Union des forces vives de la Nation (UFVN) et les Autres partis ont, dans un communiqué publié lundi à Bangui, accusé le président centrafricain François Bozizé de vouloir effectuer un «passage en force» lors des élections de 2010.

Le communiqué dénonce la volonté de M. Bozizé de s’accrocher au pouvoir. Dans cet objectif, il aurait, avec son gouvernement, vidé de sa substance la recommandation n°2 du Dialogue politique inclusif (DPI), accuse le texte.

Cette recommandation préconise notamment la relecture du code électoral par un comité ad hoc comprenant des entités représentées au DPI, avec l’assistance des experts internationaux comme garantie de la neutralité et de la transparence, et la création d’une Commission électorale indépendante (CEI).

Dans leur communiqué, l’UFVN et les Autres partis appellent à la mobilisation de toutes les forces du progrès et de la liberté pour constituer un front commun de lutte, afin de sauver la démocratie et l’Etat de droit en Centrafrique.

«L’Union des forces vives de la Nation et les Autres partis exigent du gouvernement et de l’ensemble des pouvoirs publics le respect scrupuleux de l’esprit du consensus qui a toujours guidé les assises du dialogue politique inclusif», souligne le communiqué.

«Désormais, avec la loi portant code électoral voté le samedi 27 juin 2009, la Commission électorale est devenue l’instrument par excellence de la victoire annoncée du général François Bozizé Yangouvounda en 2010», conclut le communiqué.

L’Union des forces vives de la Nation est une plateforme politique regroupant des partis d’opposition tels que le Mouvement du peuple centrafricain (MLPC), le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), l’Association Londô et l’Association pour la solidarité et le développement (ASD).

Les Autres partis regroupent le Forum civique (FC) et la Convention républicaine pour le progrès social (CRPC).

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