L'ONU forme des magistrats pour lutter contre le terrorisme

26 Novembre 2008 , Rédigé par Monuc.org Publié dans #NOUVELLES D'AFRIQUE

L’Office des Nations unies de lutte contre la Drogue et le Crime (ONUDC) organise, du 25 au 27 novembre 2008, à Kinshasa un atelier de formation de magistrats en matière de coopération internationale contre le terrorisme. Huit magistrats congolais, et neuf autres des pays frontaliers dont la République du Congo, la République Centrafricaine et l’Angola ont pris part à cet atelier.

Cet atelier, qui se tient à la demande du Gouvernement congolais, a pour objet la mise en œuvre de la stratégie antiterroriste mondiale adoptée par l’Assemblée Générale des Nations unies dans sa résolution A/RES/60/288 du 8 septembre 2006, à laquelle «les Etats membres se sont engagés à coopérer pleinement pour traduire en justice, par voie d’extradition ou de poursuites, quiconque commet des actes de terrorisme», a souligné Harriet Solloway, Représentante de l’ONUDC en RDC et Chef de la Division Etat de droit à la Mission des Nations unies en RDC (MONUC).

Pour sa part, le ministre de la Justice de la RDC, Luzolo Bambi Lessa, a indiqué dans son allocution d’inauguration de l’atelier qu’avec «la montée de la criminalité transnationale organisée et des actes terroristes» qui a franchi toutes les barrières nationales, le terrorisme est devenu «un problème commun» et «la lutte contre ce fléau engage tous les Etats».

Dans le cadre de la coopération internationale, le ministre a ajouté que la communauté internationale a fini par admettre que les autorités nationales sont «très handicapées» lorsqu’elles sont confrontées à des terroristes qui mènent leurs activités illicites, de sorte que les frontières nationales les mettent à l’abri des enquêtes et des poursuites judiciaires.

«Les Conventions et les protocoles relatifs au terrorisme fournissent des outils majeurs d’extradition et d’entraide judiciaire», a-t-il dit. Cela permet aux autorités nationales de conduire efficacement «des enquêtes transfrontalières et de veiller à ce qu’il n’ y ait pas d’asile permettant aux terroristes d’échapper aux poursuites et à l’extradition,» a-t-il conclu.

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